Professeur de Philosophie Morale à l’Université Paris Descartes, Michela Marzano est l’auteur de nouvelles et d’essais publiés à la fois en français et en italien et traduits dans de nombreuses langues.Ils incluent :” Légère comme un papillon” (Mondadori 2011), “Tout ce que je sais de l’amour” ( UTET , Premio Bancarella 2014), “ L’amour qui me reste “ (Einaudi 2017), Idda ( Einaudi 2019)

Website

Que reste-t il des relations affectives et sociales quand on commence à perdre la mémoire et que des pans entiers de sa propre histoire commencent à nous échapper? Est-il possible d’éviter de se retrouver soudain seul, incapable non seulement de s’occuper de soi-même mais aussi de reconnaître les gens aimés? A partir de l’exemple de personnes âgées dépendantes mais aussi de personnes jeunes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer ou de démence sénile, cette présentation tente d’analyser la grammaire des relations affectives, l’importance de la confiance mutuelle, mais aussi peut-être avant tout, le besoin de repenser les liens quand une personne change, et quand, même aux yeux de ses proches, elle semble ne plus être fiable mais devenir une étrangère.